Dans un contexte de reprise d'activité attendue mais incertaine pour la restauration hors domicile, les surfaces européennes de pommes de terre plantées au printemps sont en recul de 3 à 5% par rapport à l'année précédente, selon le groupement des producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen (NEPG), dans un communiqué paru le 10 mai. «Il s'agit d'un événement absolument historique, selon les producteurs. La dernière fois que la superficie a diminué, c'était en 2014!» Ces prévisions sont basées sur des données de la fin de la première semaine de mai, date à laquelle les plantations des cultures principales étaient estimées «avancées à plus de 95%». Cette prévision s'inscrit dans la lignée de celle émise pour la France par le ministère de l'Agriculture mi-avril pour la France, qui tablait sur un recul de 6,7% des surfaces. Côté marché, après plusieurs mois de prix bas, les cours commencent à retrouver des niveaux s'approchant des coûts de production, indique-t-on à l'UNPT (producteurs français). Selon le NEPG, «le marché libre est d'humeur haussière, car les transformateurs s'attendent à une sorte de boom ou du moins à une augmentation de la demande dans les semaines et mois à venir, sur le marché du NEPG, mais aussi pour l'expédition vers d'autres pays européens, ainsi que pour l'exportation hors de l'Union européenne.»