Le groupe français Vilmorin, quatrième semencier mondial, a annoncé le 7 mars une perte nette en progression de plus de 10 % au 1er semestre, liée à ses frais de recherche et à des charges exceptionnelles, sans remettre en cause ses objectifs financiers annuels. La perte nette part du groupe s'est établie à 61,1 M d'euros (contre 55,3 M un an plus tôt), selon un communiqué. Le groupe explique ce « repli » par « des coûts additionnels en R&D de 11,4 M d'euros », auxquels s'ajoutent « des charges financières non récurrentes » pour 5,3 M et « des pertes de change » pour 5,4 M. Le chiffre d'affaires a néanmoins progressé de 6,5 % à 456,5 M d'euros, porté par « la solide dynamique de croissance » des semences potagères, principale activité de Vilmorin. Les ventes de semences de grandes cultures sont en revanche en léger recul, en particulier le blé et l'orge en Europe, ainsi que le maïs en Amérique du sud. L'endettement financier net a bondi de 44 % à 950,6 M d'euros, après un accord de licence avec le suisse Syngenta et une acquisition aux Etats-Unis.