LE CONTRAT DE SOLUTIONS FETE SA PREMIERE ANNEE

Il y a un an, la FNSEA et ses quarante partenaires lançaient l’initiative du Contrat de Solutions. Face aux enjeux des produits phytopharmaceutiques, la profession a souhaité adopter une démarche constructive pour une agriculture durable.

La Conférence de presse s’est déroulée à la FNSEA et plusieurs témoignages ont permis d’illustrer l’applicabilité des fiches du contrat de solutions sur le terrain. Fort de plus d’une trentaine de fiches, le Contrat de solutions n’apporte pas de solution globale, « il faut le voir comme une boite à outil qui se décline dans les différents systèmes d’exploitation » a rappelé Gilles ROBILLARD (agriculteur 89).

Aujourd’hui l’ambition selon la Présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, c’est de décliner le Contrat de solutions au plus près des agriculteurs. Pour cela, il est nécessaire de s’appuyer sur les différents réseaux de conseillers. Éric Thirouin, Secrétaire général adjoint et coordinateur du projet a aussi rappelé que le Contrat est évolutif et que les 40 partenaires se sont engagés pour accélérer la recherche de nouvelles solutions.

L’ensemble des participants ont ainsi affirmé qu’il ne peut y avoir « d’interdictions sans solutions ». Même si l’Etat participe à la réflexion en tant qu’observateur, il est regrettable qu’aucun accompagnement financier ne soit envisagé.

Sur la question du glyphosate, Sébastien Windsor, Président de l’ACTA, a expliqué que des groupes de travail sont en place et une plateforme collaborative permettra de trouver des combinaisons de solutions économiquement viables sur les exploitations. Les fiches peuvent impacter les itinéraires techniques et les agriculteurs prennent alors des risques. Il est donc nécessaire que ces efforts soient reconnus jusqu’aux consommateurs et que les pouvoirs publics accompagnent la prise de risque dans cette transition.

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